CDI Yétis et compagnie Titelbild

CDI Yétis et compagnie

CDI Yétis et compagnie

Jetzt kostenlos hören, ohne Abo

Details anzeigen

Über diesen Titel

Merci d’écouter La Communauté des Invisibles ! Mon nom est Joffrey Lebourg, enseignant, journaliste, podcasteur (j’ai également enregistré une série sur les mythologies du monde, Le Cercle des Dieux Disparus) et romancier aux quinze ouvrages, répartis entre quatre sagas.

Je vous invite à découvrir mes univers sur les sites www.les-sept-reliques.fr (pour tous les amateurs de quête épique à la recherche d’un renouveau du genre) ou www.chroniquesdunouveaumonde.fr (si votre fibre vous entraîne davantage vers une odyssée culturelle autour de la Terre, à la rencontre de ses peuples oubliés).


Parce que l'on n'apprend pas aux vieux singes à faire la grimace, j’ai prévu des compagnons au poil : les yétis. Et leurs cousins.

Car, dans la même veine que les loups-garous et autres métamorphes de la fois dernière, les sociétés autour du monde évoquent souvent des hommes sauvages et rustiques, au mieux ; et au pire, des singes humanisés et barbares. Encore une fois, transcender la différence entre l’homme et la bête fait cauchemarder toutes les générations.

Je pense que tout le monde visualise le grand singe bipède de l’Himalaya, « l’abominable homme des neiges ». Mais il en existe six autres espèces, sur tous les continents ! Nous avons le sasquatch en Amérique du Nord, plus connu sous le surnom de « Bigfoot » ; le mapinguari en Amazonie ; l’almasty dans le Caucause ; le yeren dans les montagnes au centre de la Chine ; le yahoo en Australie et l’agogwe en Afrique de l’Ouest. Même l’orang-outan a été considéré comme l’un des parents du yéti, une créature fictive dans les récits des indigènes indonésiens, avant qu’on s’aperçoive qu’il existe bel et bien ! Pour le moment…

On trouve de nombreux autres récits de spécimens velus marchant sur deux jambes, par exemple l’orang-pedek (toujours en Indonésie), mais j’ai choisi d’écarter ceux qui me semblaient apocryphes ou pas assez documentés.


Mais pourquoi ces grands singes se retrouvent-ils dans le folklore du monde entier ? La réponse est probablement dans les os, en l’occurrence les fossiles de nos ancêtres et des autres races humaines. Il n’est pas nécessaire de voir soi-même un almasty en balade, si on trouve des restes à mi-chemin entre l’Homme et le singe puis que l’on s’imagine à quoi devait ressembler leur propriétaire. C’est, en tout cas, l’explication retenue par les experts – auparavant, certains affirmaient que les Néandertaliens auraient pu survivre durant des millénaires après la date officielle de leur disparition et inspirer les mythes des premières sociétés complexes…

Pour le yéti, je pense que nous en sommes revenus, néanmoins il y a encore de nombreux Américains qui croient au Bigfoot et chassent des preuves de son existence (ou le bestiau lui-même). Et pas mal d’endroits l’utilisent comme un argument touristique, souvent avec humour ; c’est un peu l’équivalent de notre dahu !

Depuis des années, j’essaie de mentionner ces grands primates, au moins une fois chacun, au fil de mes écrits. Et j’ai fini par donner un rôle de premier ordre aux yétis dans le quatrième volet des Sept Reliques, en leur inventant une véritable civilisation tribale et digne de respect, en les dépeignant comme sensibles et intelligents, capables de parler, possédant leur propre art et leurs croyances.



Intro : All the works of Nature which adorn the World – Vista, Nightwish

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Noch keine Rezensionen vorhanden