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Une femme aimée

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Une femme aimée

Von: Andrei Makine
Gesprochen von: Bertrand Suarez-Pazos
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Über diesen Titel

 Défendre cette femme... Effacer les clichés qui la défigurent. Briser le masque que le mépris a scellé sur son visage. Aimer cette femme dont tant d'hommes n'ont su que convoiter le corps et envier le pouvoir.

C'est cette passion qui anime le cinéaste russe Oleg Erdmann, désireux de sonder le mystère de la Grande Catherine. L'effervescence du XVIIIe siècle européen se trouve confrontée à la violente vitalité de la Russie moderne. La quête d'Erdmann révèle ainsi la véritable liberté d'être et d'aimer.©2014 Éditions du Seuil (P)2013 Éditions Thélème Historische Liebesromane
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Une femme aimée reflète la difficulté de comprendre et l'impossibilité de retranscrire la complexité des etres humains, surtout s'ils sont aussi emblématiques qu'une impératrice.
Il faut passer et repasser sur les memes faits en trébuchant dessus à répétition au fur et à mesure du récit; montrer les erreurs d'interprétation qu'on peut en faire, dresser des hypothèses tout au plus vraisemblables pour tenter s'approcher de la vrai Catherine.
La quete d'Oleg Herdmann montre la difficulté tout d'abord de déchiffrer les sentiments et les intentions d'un personnage historique aux actes politiques et personnels si marquants; mais surtout de les retranscrire de manière juste cinématographiquement (via les projets d'Oleg) et littérairement (via ce roman).
Tout en étant très sensible (on visualise si bien certaines scènes), ce récit a quelque chose de pénible à ècouter à cause de la répétition du thème... Mais c'est une douce lourdeur, pas vraiment désagréable. Après tout, pourquoi pas...
Enfin, j'ai trouvé la lecture géniale. Parfois, on entend Bertrand Suarez-Pazos respirer, tourner les pages, et autres petits bruits presques imperceptibles qui rappellent qu'on se fait raconter une histoire, qui rend la lecture très humaine et chaleureuse.

Chercher l'humain vulnérable sous portraits...

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