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Tous en grève

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Über diesen Titel

Il est difficile de parler du passé industriel de Givors sans évoquer les nombreuses luttes syndicales et grèves qui en ont rythmé l’histoire. On débraye contre les fermetures d’ateliers, pour des hausses de salaire, contre la guerre d’Algérie ou pour de meilleures conditions de travail. Et comme le dit René Angius, ancien de Fives : « Ça marchait, c’était payant ! » À Fives comme à Berthiez, la culture syndicale est très forte dans les ateliers, avec une CGT puissante. Dans les bureaux, c’est plutôt Force Ouvrière qui domine. La tension monte régulièrement entre les deux syndicats, et entre les salariés : les ouvriers lancent les grèves, rarement suivies par les employés des bureaux. Il faut dire que les deux mondes se croisent sans vraiment se fréquenter. « Dans les bureaux, par rapport aux ouvriers, on était un peu les privilégiés », explique Arlette Di Jorio, secrétaire à Berthiez. « C’est la lutte des classes au sein de l’entreprise ! » Parfois, comme en Mai 68, les grévistes occupent l’usine. La mairie, alors communiste, soutient les grévistes : elle organise des conseils municipaux devant les grilles, distribue des bons alimentaires... En 1995–1996, a lieu la grande grève des Famer. L’usine est promise à la fermeture : les ouvriers l’occupent pendant dix mois. Les CRS surveillent l’usine, mais n’interviennent pas. Finalement, les grévistes obtiennent gain de cause : un repreneur arrive fin 1996.


Un podcast réalisé par Antoine Guirimand avec une musique originale des Mécanos et produit par la ville de Givors. Création graphique: Baltik


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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