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Une vie à l'usine

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Über diesen Titel

À Givors, la vie des salariés s’organise autour de l’usine. On passe jusqu’à 48 heures par semaine au travail, et le reste du temps avec ses collègues, qui sont aussi voisins, camarades de syndicat ou de pétanque. À l’atelier, l’ambiance est plutôt bonne, la solidarité est de mise. Au bureau, c’est parfois plus compliqué, notamment pour les secrétaires à Fives, confrontées à des conditions de travail difficiles : le sexisme est omniprésent, et la cheffe du pool secrétariat a la réputation d’être très dure. Heureusement, avec le temps, les conditions s’améliorent. « Au début, c’était strict-strict, et à la fin, c’était cool-cool », raconte Brigitte Rizza, secrétaire pendant 41 ans à Fives. Les horaires deviennent aussi plus souples. Auparavant, la sirène de Fives retentit trois minutes avant l’embauche. Si on n’est pas entré à ce moment-là, on est considéré en retard, et un quart d’heure est déduit du salaire. Le soir, après la sonnerie de fin de journée, les Fives restent souvent ensemble. Certains hommes partent au café, d’autres au potager mis à disposition par l’entreprise. Chez Berthiez puis Famer, on se retrouve au local du comité d’entreprise voisin : une maison mise à disposition par l’usine, véritable QG où l’on mange, discute, loue des cassettes vidéo ou fait de la musculation.


Un podcast réalisé par Antoine Guirimand avec une musique originale des Mécanos et produit par la ville de Givors. Création graphique: Baltik


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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